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Nos recherches

Problématique

Actuellement, les systèmes d’épuration connus ne font que reproduire en partie certains écosystèmes de manière artificielle. 

Quelle que soit la technique employée, il en résulte toujours un résidu liquide plus ou moins concentré en éléments polluants.Les végétaux ont la nécessité vitale d’évaporer l’eau présente dans le sol.

On appelle cette aptitude l’évapotranspiration.L’objectif est la maîtrise de cette évapotranspiration par la connaissance et l’utilisation d’écosystèmes complexes afin d’éliminer les résidus liquides de certains procédés industriels.

Ces écosystèmes associent une flore et une faune – implantées sur un substrat spécifique – adaptées à l’effluent à traiter.

Système d’évapotranspiration : les différents composants

Quatre composantes essentielles constituent un système complet :

L’effluent
Dont la nature et la composition doivent être parfaitement connues

Les substrats
Dont le rôle ne sera pas seulement celui de support

Le cortège microbien et entomologique (bactéries, planctons, insectes)
Qui s’installera spontanément ou sera volontairement favorisé

Les végétaux
Qui doivent être adaptés aux conditions de vie.

L’effluent

Il doit être abordé sur deux critères principaux :

La charge hydraulique (volume journalier, mensuel, annuel)La charge chimique (concentration et nature), La D.B.O (Demande Biochimique en Oxygène) sont de bons indicateurs de charge polluante.

Mais sa valeur ne définit pas les raisons de la demande.Il est donc important de connaître la nature précise des charges composant l’effluent.

L’ensemble de ces données permettra un dimensionnement précis de l’installation.

Les substrats

Ils constituent le support principal de l’activité biologique.

Ils jouent un rôle de filtre physique mais aussi chimique par leur pouvoir adsorbant.

La fabrication des substrats et le positionnement des différents horizons sont primordiaux au bon fonctionnement du système.

Le cortège microbien et entomologique

Le rôle principal de la flore microbienne est la transformation des molécules de charge, les gros agglomérats étant préalablement décomposés par les insectes et autres invertébrés. 

Les bactéries sont les plus représentées, elles consomment du carbone pour la production de leur propre énergie, de l’oxygène pour leur respiration, et une série d’éléments minéraux dont les quantités sont propres à chaque espèce. 

Selon une situation aérobie ou anaérobie, les micro-organismes agiront différemment sur l’effluent.

Les végétaux

Ils sont choisis pour leur croissance, leurs exigences en éléments nutritifs, leur capacité à vivre dans des milieux chargés de polluants et surtout pour leur faculté à accumuler dans leur tissus des substances ciblées en rapport aux charges de l’effluent à traiter.

Ils seront garants de l’élimination de la plupart des composés polluants par exportation de leur biomasse, et surtout de l’évapotranspiration de l’eau constituant la plus grande part de l’effluent.

Notions de phytoremédiation

La phytoremédiation exploite la capacité de certains végétaux à hyper-accumuler les composés présents dans le sol ou leur milieu de vie.

Le principe général est d’exporter les éléments polluants périodiquement par la récolte de la biomasse produite.

Il est reconnu aujourd’hui environ 400 végétaux hyper-accumulateurs et donc pouvant se développer dans des milieux extrêmement chargés.